Après la mise en évidence
du niveau de risque du patient, il convient de déterminer
avec l'infirmière les actions nécessaires,
adaptées et personnalisées pour atteindre
le meilleur résultat :

Examen biquotidien de la peau pour déceler un
érythème ou une rougeur qui résiste
à la pression.

Suppression de l'appui (changement de position, pansements
de confort ou de décharge alternés avec
la surélévation des talons).

Hygiène rigoureuse recommandée :
- toilette du siège
lors de chaque change,
- séchage minutieux
de la peau,
- effleurage avec une
huile peroxydée facilitant le glissement de la
peau et activant la microcirculation.

Protection de la peau avec un film semi-perméable
ou un hydrocolloïde transparent pour éviter
la macération.
Si par manque de temps l'un des gestes devait être
supprimé, il faut absolument respecter le changement
de position et ne jamais le négliger.
En cas de présence de sonde urinaire, la fixation
de la sonde est à appliquer systématiquement
sur la face interne de la cuisse chez la femme, chez
l'homme la verge doit être maintenue contre la
paroi abdominale. Si la peau est fragile, il est possible
de la protéger avant la fixation de la sonde
avec une plaque d'hydrocolloïde transparent.
Assurer une alimentation et une hydratation adaptées.
Surveiller l'état général du patient
par l'observation au moment des soins (un amaigrissement,
un repli sur soi peuvent être les premiers signes
de troubles nutritionnels).