 |
Nettoyer l'escarre avec de l'eau
du robinet pour son effet tensioactif, ou du sérum
physiologique stérile en cas de détersion
difficile. Proscrire l'eau stérile, parfois responsable
de douleur.
Ne pas utiliser d'antibiothérapie locale, elle
perturbe le bactériocycle et crée des
résistances.
L'utilisation des antiseptiques doit rester exceptionnelle,
sur indication particulière, du fait de leur
caractère irritatif et de leur toxicité.
Si la plaie est souillée par des matières
organiques, utiliser un savon doux, rincer de préférence
à la douchette pour ne pas léser les tissus
sains en phase de granulation.
Sécher le pourtour de la plaie.
Poursuivre le traitement instauré pendant au
moins 5 jours, minimum d'évaluation de son efficacité.
Tout changement doit être concerté.
Ne pas négliger la douleur, demander au médecin
un traitement approprié à la situation
observée, associé à l'utilisation
d'un support d'aide aux soins (matelas, coussin) adapté.
Informer le patient et son entourage afin de les faire
participer au traitement et à l'évolution
de l'escarre. |
 |
L'indication
du traitement d'une escarre en phase de bourgeonnement
par le jet-à-gouttes est-elle justifiée
? Ce traitement est très douloureux ( EN= 6)
lorsqu'il est effectué, malgré une antalgie
préventive ( tramadol ).
Si cette pratique est justifiée, comment pouvons-nous
atténuer cette douleur à type de brûlure
lors du pansement ? |
|
En principe,
il faut choisir le soin le moins douloureux possible.
La méthode de la douchette pour nettoyer la plaie
est efficace (il y a peut-être un problème
de pression au niveau du jet ?) ; si pour certaines
personnes soignées elle est très douloureuse,
il faut plutôt la remplacer par un lavage au sérum
physiologique.
Il faut savoir qu'avec les produits actuels, il peut
rester des débris de pansements dans la plaie
sans dommage pour la cicatrisation dirigée.
|