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Il s'agit
peut-être d'une curette...
Néanmoins, il faut faire très attention
à ces gestes mécaniques, qui peuvent léser
les bourgeons charnus qui commencent à se développer
en phase de détersion en présence de fibrine.
Il est préférable d'utiliser l'un des
nombreux pansements qui permettent une détersion
chimique. Ils sont efficaces et sans risques pour le
stade de bourgeonnement.
La détersion mécanique doit être
réservée au stade de nécrose noire. |
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Une nécrose
cache toujours un autre stade. Il faut ramollir la croûte
si elle est très sèche (il est parfois
nécessaire de faire des scarifications sur la
croûte afin d'aider à la pénétration
des produits - pansements gras, hydrogels...- choisis
pour la détersion) puis après excision
de la nécrose, traiter le stade de la lésion.
Si comme il arrive quelquefois au talon, la plaque de
nécrose est très sèche et très
superficielle, on trouvera sous la croûte un stade
2 "désépidermisation" mais dans
tous les cas une peau extrêmement fragile, à
traiter jusqu'à cicatrisation puis à protéger
avec la plus grande attention.
Chez un diabétique, il est toujours risqué
de laisser évoluer une plaie chronique dont on
ne connaît pas le stade : risque de surinfection,
d'allongement de la durée de cicatrisation.
Enfin, il convient de faire très attention lors
de l'excision d'une nécrose chez un diabétique
de na pas toucher à la peau périlésionnelle
pour éviter tout problème d'infection
et de retard de cicatrisation. |