Il existe clairement des tâches
réservées à l’infirmière
et d’autres « délégables »
au patient.
Ceci ne semble pas relever de la
logique
: mobiliser un patient à risque d’escarre
est risqué pour l’aidant et le patient
(risque de chute, de prise traumatique localement ou
au niveau lombaire pour l’aidant…), alors
que la surveillance visuelle est plus aisée et
moins dangereuse.
C’est probablement plus liés à des
schémas cognitifs, qui organisent
ce que l’infirmière ou le patient et les
aidants doivent faire.
Mais globalement
peu de tâches sont déléguées.
Même la surveillance de la dénutrition
est peu déléguée, alors que techniquement
elle est probablement à la portée des
aidants, qui sont d’ailleurs souvent présents
lors des repas, ce qui facilite la détection
d’une dénutrition.
Faut-il déléguer plus au patient et aux
aidants ? La réévaluation du risque (Norton
ou similaire) par exemple est très peu déléguée
(dans moins de 10% des cas), mais aussi très
peu pratiquée (11% des cas). Finalement, que
risquerait-on à impliquer les aidants dans cette
tâche ?
Afficher
/ masquer les résultats détaillés